Déjà un quart de siècle d’existence pour le Crescent Jazz Club à Mâcon. Pendant trois jours du 21 au 23 février, tous ceux qui ont contribué à écrire l’histoire de ce lieu mythique seront conviés.
Ainsi le Quartet du Crescent publiera son album le vendredi avant d’enchaîner avec un concert ponctué par des invités surprises.
Samedi place au trio d’Alain Jean-Marie, suivi d’une jam session.
Ces trois jours de festivités se concluront par un concert du saxophoniste Olivier Temime accompagné de son quintet.
Le Crescent Jazz Club souffle ses 25 bougies pendant 3 jours
Actuellement dirigée par Antoine Bartau, Le Crescent Jazz Club a vu le jour sous l’impulsion de neuf passionnés de jazz qui se rencontrés en 1994 dans la capitale des Gaules. Il formèrent à Lyon le collectif Mu.
Puis ils investissent des caves vétustes du père de François Calix dans la cité Lamartine en répétant nuit et jours. Le batteur Simon Gouber, implanté lui à Paris, leur conseille de monter un club plutôt que de produire un disque.
C’est ainsi que les caves du 83, rue de la rue Rambuteau sont transformées par la famille et les bénévoles en club de jazz. Très vite le succès est là et les murs sont un peu trop étroits. Le 17 février 1995 le club à la jauge de seulement 50 spectateurs accueille en ouverture le pianiste Alain Jean-Marie. Pendant prés de deux décennies des pointures nationales et internationales se succèdent au sein du club. En 1999, ils créent le Crescent Jazz Club Festival.
En 2007 tout le monde convient qu’il demeure plus que nécessaire de construire une nouvelle salle. C’est ainsi que le 31 octobre 2014 la place Saint-Pierre accueille le nouveau lieu du Crescent.
Tout le monde s’accorde à dire que désormais il s’agit d’un lieu d’échange, de rencontres et de création. Chaque année 55 dates de concert sont proposées au Crescent, grâce au soutien de 50 bénévoles et 80 durant le festival.
Le club emploie trois permanents, six musiciens au comité artistique, 55 stagiaires de 12 à 75 ans lors du mois de juillet.
Hervé Troccaz